Dịch giả Trần Đông Phong vừa gửi tới BBT BlogE bài thơ dài anh dịch từ tiếng Pháp của tác giả Alfred de Vigny. Đây là bài viết thứ 4 Trần Đông Phong nhân dịp 40 năm Quan hệ ngoại giao Việt - Pháp. BBT xin trân trọng giới thiệu với bạn đọc.
La mort du loup
I
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleineLorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
II
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur !
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. "
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
II
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur !
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. "
(Alfred de Vigny 1797-1865)
Bản dịch tiếng Việt:
Tiếng hú tắt lịm của thiên nhiên
I
1 Những đám mây trôi trên vầng trăng rực sáng,
Như thấy khói xa trên đám cháy ven rừng.
Rừng chìm trong bóng tối mãi tận chân trời.
Đoàn thợ săn cùng bước chẳng thốt một lời,
5 Trong cỏ ướt, trong thạch thảo rậm đan dầy,
Trong bụi cây cao dưới tán là rừng già.
Những cây thông đều tăm tắp cạnh Đồng Hoang.
Và dấu vết những móng vuốt to chợt hiện
Đàn sói lang thang bị săn đuổi đường cùng.
10 Kìm hơi thở lặng nghe tiếng bước ngập ngừng
Rừng cây, đồng cỏ trong gió chẳng rì rào
Cánh đo gió bên trời chết lặng chợt kêu
Bởi gió vút cao trên đất ướt hơi đêm
Những bước chân lướt nhẹ, vòng xoay đơn điệu
15 Dưới tán rừng sồi, đối diện tảng đá nghiêng
Cành khúc khuỷu dáng xiêu xiêu như đang ngủ
Đầu cúi, xung quanh không mảy may tiếng động
Người thợ săn lão luyện lần theo dấu vết
Đã thấy cát nơi chúng ngủ, ngay lập tức
20 Vốn nơi đây anh chưa từng mắc sai lầm
Khẽ nói rằng những dấu vết hãy mới tinh
Truyền tin, thấy dấu vết, móng to vuốt lớn
Của hai sói hoang lớn cùng hai sói nhỏ.
Vậy là mỗi người dao nhọn đã trên tay
25 Đạn lên nòng, ánh thép tỏa trắng mờ
Và dò từng bước khẽ gạt những cành cây
Ba người dừng lại, còn tôi tiếp tục tìm
Những cặp mắt đỏ đang nhìn như rực cháy
Gia đình sói! bốn bóng hình nhẹ như mây
30 Cùng nhảy giỡn dưới trăng trong lùm thạch thảo.
Chẳng như chó nhà ồn ào dưới mắt chủ
Mỗi khi chủ về quẩn quanh sung sướng rít
Dáng nũng nịu như vũ điệu đỗi thân quen.
Còn lũ sói con vui chơi trong yên lặng
35 Bằng hai chân và ngủ chỉ nửa giấc thôi
Người, kẻ thù của sói đang ở phố gần.
Sói Bố đứng xa bên cạnh một gốc cây
Sói Mẹ nghỉ ngơi lặng yên như cẩm thạch
Âu yếm sói con, hai đứa trẻ thành Rôm
40 Lông bên sườn dịu dàng che phủ sói con
Như thiên thần Rê-Muy và Rô-Muy-Luy.
Sói Đầu Đàn đến ngồi hai chân trước thẳng
Vuốt khoằm ngập sâu trong cát lạnh sương
Nỗi tuyệt vọng thoắt biến thành kinh hãi bấy
45 Lối thoát đâu còn, mọi con đường đã cắt
Nó, tức thời, dùng mõm phả hơi nóng bỏng
Chộp cổ họng phập phồng của một chó săn
Táo tợn ư? Cặp hàm thép xiết không thôi
Mặc những viên đạn lửa xuyên thịt thấu da
50 Mũi dao nhọn như gọng kìm lớn xiết chặt
Đâm chéo xuống, xuyên gan ruột, sâu biết mấy
Tới phút cuối cùng khi chó săn nghẹt thở
Ngã dưới chân, chết trước mặt Sói Đầu Đàn.
Nhả xác chó nhà, mắt nhìn đám thợ săn
55 Những mũi dao nhọn vẫn cắm ngập bên sườn
Ghim Sói Bố trên cỏ xanh, đẫm máu đào
Súng bao quanh thành vòng bán nguyệt dữ dằn
Nhìn đám thợ săn, Sói Đầu Đàn nằm xuống
Lẳng lặng liếm những giọt máu rỉ quanh mồm
60 Và chẳng thèm biết mình chết sẽ ra sao
Khép đôi mắt lớn, chết chẳng thốt một lời.
II
Tôi tựa trán trên khẩu súng không thuốc súng
Lặng suy tư, chần chừ mãi quyết hay không
Tiếp tục săn Sói Mẹ cùng lũ sói con,
65 Mà, cả ba vẫn muốn đợi Sói Bố về
Sói Mẹ, như một góa phụ đen xinh đẹp,
Sống thiếu con, không chịu nổi đại họa này
Nhưng trách nhiệm là phải cứu đàn con nhỏ
Có thể chăng dậy chúng chịu qua cơn đói
70 Và đừng bao giờ tham dự luật thị thành
Cảnh nô lệ, con người giành cho loài vật
Vốn từng săn bắt, cư ngụ trước con người,
Nơi núi rừng đó chủ sở hữu đầu tiên.
Than ôi! Dù tên tuổi lớn của Con Người
75 Ôi xấu hổ! Ôi mù quáng! lũ chúng ta
Cách nào rời cõi đời và những xấu xa?
Chính bạn biết rõ, ơi động vật tuyệt vời!
Trên đất thấy gì và những gì còn lại
Chỉ có lặng yên là vĩ đại vô cùng,
80 Còn lại ư, đều yếu đuối chẳng ra gì.
À! Tôi đã hiểu, kẻ lang thang hoang dã
Cái nhìn cuối cùng đã chạm tới tim tôi!
Muốn nói rằng: “Có thể chăng? Hỡi Con Người
Để tâm hồn mình gắng học tập, suy tư
85 Đến đỉnh cao của kiêu hãnh kiên cường
Đó rừng già tôi đã sinh ra, khôn lớn.
Than, khóc, cầu xin, ôi đớn hèn nhục nhã
Bầu nhiệt huyết đây gánh trọng trách dài lâu
Con đường Số phận đã gọi tên bao lượt
90 Nghiến hàm răng, lặng trút hơi tàn, chẳng than!”.
(TĐP dịch từ nguyên tác tiếng Pháp của Alfred de Vigny)
Chú thích:
- Đồng Hoang: Tỉnh Landes ở phía tây nam nước Pháp
- Đồng Hoang: Tỉnh Landes ở phía tây nam nước Pháp
- Tượng Rê-Muy và Rô-Muy-Luy: Rémus và Romulus, hai anh em sinh đôi, hồi bé được sói nuôi dưỡng, sau này trở thành người sáng lập thành Rome.
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